L’Open d’Australie vient de sacrer Osaka, l’idole métissée du Japon, sur le trône du tennis ce week-end. La Japonaise Naomi Osaka est effectivement vainqueur de l’Open d’Australie, et ne manquera pas de poser avec fierté avec le trophée sur la plage de Brighton à Melbourne, le 27 janvier 2019.
Voici que le tournoi a donc sacré une nouvelle reine du tennis mondial. Âgée tout juste de 21 ans seulement, Naomi Osaka n’a pas eu vraiment besoin de beaucoup de temps pour se faire remarquer et surtout pour grimper sur le trône mondial. Une sacrée performance pour cette timide jeune femme au métissage atypique, dont la réputation dépasse largement les frontières de son sport, notamment au Japon qui reste avant tout son pays natal.
Il faut dire qu’elle a dû batailler pour conquérir samedi l’Open d’Australie. Il s’agit en fait ici de son second titre majeur consécutif, tout juste quatre mois après l’US Open qu’elle a remporté en écartant la légende Serena Williams. Nous avons donc affaire ici à une jeune sportive qui agite toutes les cotes sur Bwin et qui sait jouer de son charme, avec ces cheveux châtains bouclés et sa peau mate, pour une nouvelle fois conquérir les foules. Mais l’essentiel sera son excellent appui sur son extraordinaire puissance de frappe et sa rare capacité à se sublimer toujours plus dans les grands événements du moment.
Mais il ne faut pas occulter le fait que cette nouvelle N.1 mondiale, qui est pourtant si réservée et surtout vraiment discrète, fait tant parler d’elle pour son incroyable parcours familial. Elle est donc née le 16 octobre 1997, dans la ville éponyme Osaka qu’elle quittera alors à l’âge de 3 ans. Ce qui ne l’empêchera pas de porter fièrement les couleurs, alors qu’elle sera émigrée à New York avec son père, Leonard François, originaire d’Haïti, et avec sa mère japonaise, Tamaki, et sa soeur Mari. Actuellement, elle réside toujours aux États-Unis, à Fort Lauderdale en Floride et elle possède la double nationalité nippo-américaine.
Mais ce qu’il faut savoir c’est que pour Osaka, les idoles de jeunesse ne viennent pas forcément de l’archipel, mais plutôt de la planète tennis. Elle est en effet fan des soeurs Williams. D’ailleurs on retrouve un peu de cet esprit Williams dans Osaka puisque son père a consacré une bonne partie de sa vie à la formation de ses deux filles. Et il le fera tout naturellement en s’inspirant du succès obtenu par Richard Williams avec Venus et Serena.
Naomi, la benjamine de dix-huit mois, se souvient à ce sujet : « Quand je m’entraînais avec mon père, si ma soeur n’avait pas été là, je ne sais pas si j’aurais tenu. ». Il faut dire que Mari baigne aujourd’hui dans les tréfonds du classement mondial, mais était bien plus véloce et efficace à l’époque contre sa sœur qu’elle « battait 6-0 jusqu’à ce qu’elle ait 15 ans. ».
Mais son fait remarquable explosera en septembre dernier, lorsqu’elle décroche son premier titre du Grand Chelem en maîtrisant à la fois ses nerfs, mais aussi une Serena Williams hors d’elle en finale à New York. Une fois sa victoire en main, Osaka sera alors à des lieux d’imaginer le retentissement qu’aura alors son exploit à l’autre bout de la planète ; et ce malgré un été plutôt marqué par de meurtrières catastrophes naturelles au Japon. Un pays qui verra alors la chaîne NHK stopper sa couverture en continu des événements pour diffuser l’heureuse nouvelle en Une de cette joueuse métisse qui est devenue en fait la toute première Japonaise à remporter un titre du Grand Chelem. Une très bonne nouvelle qui tombe à point donné, à tout juste deux ans des Jeux olympiques de Tokyo.
Elle ne le cherchera pas vraiment, mais cela lui tombera cependant dessus : Osaka devient le symbole de la lutte pour les « hafu », terme issu de l’anglais « half » qui signifie moitié. Un Japon qui met donc plus en avant ces enfants issus de mariages mixtes, qui pâtissent toujours de vifs préjugés raciaux. Une histoire dont a souffert Osaka avec ses parents dont l’union a été difficilement acceptée par la famille de sa mère.
Paradoxe, la star du japon ne parle même pas japonais et se trouve couramment bombardée de questions. À cette occasion, elle confie être plutôt « mal à l’aise » et souligne par exemple, tout en se montrant prête cependant à endosser son nouveau statut : « Je ne pense pas vraiment au fait que je sois un mélange de trois différentes origines. J’ai joué au tennis toute ma vie et c’est le monde dans lequel j’ai grandi, sans aller à l’école, donc je ne peux pas dire que j’ai subi des brimades, mais si je peux aider d’une manière ou d’une autre, je suis partante. ».
Nous ne pouvons que vous conseiller de suivre de près la carrière de cette jeune femme, toujours cordiale, polie, réservée et semblant souvent gênée lorsqu’elle s’adresse à la presse, mais se montrant cependant impitoyable lorsqu’elle tient une raquette en main.
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