Ce début de semaine est sous le signe de la pression pour certains clubs en lice dans la Ligue des champions. Ce soir, le Bayern affrontera le Benfica, et devra donc marquer un point ou il chutera dans le néant. Mais la rencontre de ce mardi 27 novembre est également un prétexte pour analyser le comportement d’un coach sur la sellette.
Le manager du Bayern Munich Niko Kovac, en conférence de presse à Munich le 26 novembre 2018 et veille de cette réception de Benfica Lisbonne en Ligue des champions, a conscience que les yeux sont rivés sur lui et qu’il n’a plus le droit à l’erreur.
Il faut bien avouer que la situation est aujourd’hui critique et qu’en temps normal, si prendre un point à domicile mardi contre Benfica pour franchir la phase de poule en Ligue des champions relèverait de la routine pour le Bayern Munich, il n’en est absolument pas question aujourd’hui à ce stade de la compétition.
Nous sommes en plein mois de novembre catastrophique pour les Bavarois qui voient leur avenir dans la compétition encore à ce moment précis plutôt incertain. On se trouve face à une situation si calamiteuse que même la presse allemande depuis hier matin, lundi 26 novembre, ne s’y intéresse plus vraiment. Elle boude le match de son équipe nationale contre les Portugais au bénéfice de quelque chose d’autre de bien plus palpitant.
En fait, elle fait plutôt ses choux gras de la vraie question qui brûle les lèvres des passionnés de foot en ce moment : celle est de savoir si ce sera ou non la dernière rencontre à laquelle assistera le coach Niko Kovac sur le banc.
Le président Uli Hoeness avait même dû, samedi soir après le désastreux nul (3-3) concédé dans le temps additionnel à domicile contre l’avant-dernier du classement Düsseldorf, préciser : « Contre Benfica, notre entraîneur sera Niko Kovac. ». Il faut dire que des noms comme celui d’Arsène Wenger, l’ex-coach d’Arsenal, et celui de Zinédine Zidane, libre depuis son départ du Real Madrid, circulent depuis quelques jours pour succéder à l’entraîneur croate plutôt en danger ce soir.
Uli Hoeness se montre encore une fois rassurant en ajoutant et surtout en jurant : « Limoger Kovac après Benfica ? On n’y pense pas… pour le moment. ». Aujourd’hui, le président du club préfère largement appeler à l’union sacrée : « Nous devons mobiliser toutes nos forces pour nous qualifier mardi en Ligue des champions. Ensuite, il faudra réfléchir ensemble et voir comment continuer. ».
Du côté du principal intéressé et alors qu’il était pressé de questions par la presse autour de son avenir lors de la conférence de presse d’avant-match de lundi, l’entraîneur s’est montré particulièrement courageux et à donc fait front avec courage en déclarant notamment à ce sujet : « Ceux qui me connaissent savent que je suis un combattant. Les mots baisser les bras, abandonner, hisser le drapeau blanc, n’existent pas dans mon vocabulaire. Je regarde toujours vers l’avant et je vais toujours lutter. ».
Kovac a quand même conscience du risque qui plane au-dessus de sa tête, d’autant plus qu’il lui suffit de replonger quelques mois en arrière, lorsque l’an dernier, Carlo Ancelotti avait été limogé fin septembre, après une défaite 3-0 à Paris. Un limogeage plutôt brutal et soudain qui avait était effectué alors que la situation à l’époque était bien moins préoccupante que celle d’aujourd’hui.
Vous nous direz alors certainement : « Mais pourtant le Bayern reste le champion d’Allemagne en titre, demi-finaliste de la dernière Ligue des champions et a déjà un pied en huitième de finale de C1. Pourquoi serait-il en danger aujourd’hui ? ». Et vous avez raison, car la question reste légitime, surtout lorsque l’on surveille le classement pour parier en ligne sur des sites comme Circus et que l’on constate aujourd’hui qu’avec dix points, il n’a plus qu’un seul petit point à marquer ce soir pour s’assurer de passer l’hiver au chaud. Un objectif qui paraît réalisable, d’autant plus qu’en neuf confrontations européennes, il n’a en fait jamais perdu contre Benfica.
Mais rien n’est en fait si sûr pour ce club allemand qui voit ses performances en championnat le plonger dans une incontournable crise. Un état décadent qui s’aggrave de semaine en semaine et rend tout pronostic aléatoire pour ce soir ; pour le plus grand malheur de ceux qui supportent l’équipe en misant sur elle sur betFIRST.
Le bilan depuis fin septembre est en effet plutôt alarmant puisqu’on comptabilise deux victoires seulement en huit matches. On notera également cette inquiétante cinquième place, à neuf points du leader Dortmund qui marque ici une indignation autour de cet effectif de stars bâti chaque saison avec une ambition prioritaire de tout gagner.
Il faut bien avouer que les mêmes erreurs défensives mènent match après match aux mêmes buts encaissés depuis cette saison. On assiste à des duels perdus dans l’entrejeu, mais aussi à de récurrents espaces béants derrière. Sans oublier les lacunes de défenseurs bien souvent pris de vitesse par les avant-centres adverses, qui finissent tout le temps à défier le gardien Neuer en un contre un.
Si vous pariez en ligne sur ce match de ce soir, nous ne pouvons que vous conseiller de surveiller les cotes minute par minute avant la rencontre sur des sites comme Ladbrokes et de miser juste sur celui que vous imaginez le plus apte à remporter le duel.