La nouvelle vient de tomber pour ce début de semaine. Le CIO vient de décider de confier l’organisation des JOJ-2022 au Sénégal et salue au passage la nouvelle carte de Paris-2024. Une aubaine pour le président du Sénégal Macky Sall, qui se trouvait présent en conférence de presse à pékin déjà le 4 septembre 2018 pour défendre son projet. Une très bonne nouvelle pour ceux qui apprécient la compétition et tous ceux qui aiment particulièrement miser sur les sportifs qui participent sur des sites de bookmakers comme betFIRST.
Si l’Afrique attend encore d’accueillir un jour les jeux Olympiques, le Sénégal a été officiellement désigné quant à lui lundi par le Comité international olympique pour organiser en 2022 les Jeux olympiques de la Jeunesse. C’est une sorte de version réduite des JO qui accueille tous les 4 ans pas moins de 4000 sportifs tous âgés de 15 à 18 ans.
C’est lors de la 133e session d’une réunion que les membres du CIO ont validé la résolution de la commission exécutive prise début septembre de recommander la candidature du Sénégal. Une décision qui devait alors départager trois autres postulants : la Tunisie, le Botswana et le Nigeria.
Même si la 3e édition de la compétition des JOJ vient de s’ouvrir samedi à Buenos Aires, il n’en reste pas moins que l’on connaît déjà la date et surtout les lieux de la 4e édition des JOJ qui se tiendra donc entre mai et juin 2022 et qui sera organisée autour de trois sites. Les sportifs s’affronteront autour de Dakar, la nouvelle ville de Diamniadio et la ville côtière de Saly.
Alors qu’il était présent sur place, le président du Sénégal, Macky Sall s’est félicité de cette décision en évoquant au passage un court instant qu’il s’agissait ici « d’un moment historique pour le CIO, l’Afrique et le Sénégal. ». Le chef de l’État a ensuite exprimé « au nom de tout le peuple africain notre gratitude pour ce choix certes difficile, mais ambitieux qui correspond aux idéaux de l’olympisme. ». Il n’omettra pas au passage de promettre que le Sénégal ferait « ce qu’il faut pour que l’Afrique vous reçoive dans des conditions exceptionnelles conformes aux standards internationaux. ».
Et comme M. Sall ne fait jamais les choses à moitié, il n’a pas manqué également d’annoncer que les JOJ disposeraient d’un nouveau stade de 50.000 places. Il est important de noter ici que la construction de ce projet a bel et bien déjà débuté, « en plus de la rénovation du stade Senghor de Dakar. ».
Et on parle ici d’une très belle somme d’argent puisque le budget des JOJ-2022 est estimé pour le moment à 150 M USD, soit 130,5 millions d’euros selon des précisions de Christophe Dubi, actuel directeur des Jeux au CIO. Il faut savoir également que ce financement sera assuré en très grande partie par une contribution du gouvernement, mais également par des partenaires privés qui se feront bien évidemment connaître plus amplement au moment de l’ouverture des jeux.
En ce qui concerne le CIO, ce dernier apporte de son côté une contribution assez spéciale. En effet, elle se propose sous la forme de services et de prestations comme la prise en charge de tous les transports et l’hébergement des délégations, comme le précisera M. Dubi. Mais il faut savoir également que le budget des JOJ de Buenos Aires, qui s’établissait initialement à 200 M USD, soit 173,5 millions d’euros, « a été réduit de 40% » comme annoncé samedi.
C’est via Mamadou Ndiaye, actuel président du Comité olympique sénégalais et membre du CIO, que le Sénégal avait confirmé sa candidature. Une candidature postée en fait dès le mois de février, en marge d’une session à la veille des JO d’hiver de Pyeongchang. Et c’est pendant cette session que le CIO avait voté une motion importante qui indiquait alors sa volonté de confier les JOJ-2022 pour la toute première fois de l’histoire à un pays du continent africain. Il est intéressant de rappeler au passage que les précédentes éditions des JOJ avaient eu lieu à Singapour en 2010 et que la dernière session s’était déroulée à Nianjing en Chine en 2014.
On retient également que le Cap, en Afrique du Sud, a été candidat pour les JO-2004 mais que son dossier n’avait pas été retenu, bouclant ici le fait qu’aucun pays africain n’a encore organisé à ce jour de Jeux olympiques, et encore moins de JOJ. Mais il ne faut pas oublier cependant que l’Afrique du Sud a été la seule à accueillir une grande compétition internationale. Il s’agissait en effet de la Coupe du monde de football en 2010 dont tous les parieurs en ligne sur Circus se souviennent. Une coupe du monde et une organisation convoitée qui a vu le Maroc être récemment battu par le trio Etats-Unis/Canada/Mexique pour l’obtention du Mondial de football 2026.
Et bien la compétition des JO de Paris était également au programme de la réunion.
La session a en effet été également le théâtre d’une présentation de la carte modifiée des sites des JO de Paris-2024. Et c’est tout simplement Tony Estanguet, actuel patron du comité d’organisation et le directeur général Etienne Thobois qui ont travaillés sur cette refonte.
Ce qu’on sait donc sur cette réforme, c’est qu’elle est représentée par une nouvelle carte des sites qui, même si elle a déjà été validée la semaine dernière par l’exécutif du CIO, montre des places fortes qui sont maintenues, malgré cependant une poignée de modifications. Des changements qui n’impactent absolument pas le concept général. On retrouve en effet toujours à ce jour les deux poumons, avec Saint-Denis qui accueille déjà un Stade de France idéal pour l’athlétisme et la natation ; et des emplacements au cœur de Paris. Des complexes sportifs situés sur les bords de la Seine et au pied de monuments prestigieux. On pourra donc savourer des épreuves de beach-volley, triathlon ou encore de marathon aux pieds de Tour Eiffel, parier en ligne sur Bet777 sur le tir à l’arc devant les Invalides, l’escrime et le taekwondo devant le Grand Palais, et le cyclisme sur route sur les Champs-Élysées.
Ce sont des modifications décidées afin d’améliorer la carte de sites et qui permettent par la même occasion de réaliser des économies importantes, comme l’estimera Pierre-Olivier Beckers-Vieujant, membre belge du CIO et président de la commission de coordination des JO-2024.