Bouleversement et chamboulement en championnat de Ligue 1 qui signe depuis hier un coup d’arrêt pour Lyon à Nice, un club qui s’invite quant à lui dans la course à l’Europe pour le plus grand plaisir de ses supporters et des parieurs en ligne sur des sites comme betFIRST.
Nice a battu Lyon hier dimanche. Ce dernier même s’il s’est montré dominateur n’en est pas resté moins sans réalisme. Une victoire 1-0 en clôture de ce qui sera alors la 24e journée de Ligue 1 dimanche soir sur la Côte d’Azur. Chose amusante, il s’agira ici du même score qui avait permis aux Aiglons de s’inviter à la course à l’Europe et de surtout l’emporter à l’aller au Parc OL.
Voici que Lyon, qui restait en fait sur trois victoires en L1, a été arrêté net dans sa course à la seconde place. Une place en or, car directement qualificative pour la prochaine Ligue des champions qui permet aujourd’hui aux hommes de Bruno Genesio de pointer désormais à six points de Lille, un club qui a été quant à lui vainqueur plus tôt à Guingamp (2-0).
Mais voici ici quelque chose qui risque bien de ne pas plaire au président Aulas qui doit voir d’un mauvais œil ce petit grain de sable dans le rouage de ce modèle économique de son club qui est basé effectivement sur la Ligue des champions chaque année. Il y a même fort à parier que ses joueurs avaient déjà la tête à leur 8e de finale aller de Ligue des champions qui se déroulera dans une dizaine de jours à Barcelone.
Mais il faut bien avouer cependant que ce week-end, les Gones sont surtout tombés contre des niçois altruistes et plutôt revanchards avec 37 points au compteur. Les hommes de Patrick Vieira sont actuellement 7e et se trouvent donc à la même hauteur que Montpellier qui est classé quant à lui 4e, que Saint-Étienne classé 5e et que Marseille classé 6e et juste placé devant eux à la différence de buts.
Il faut bien avouer que les Niçois avaient ici vraiment beaucoup à se faire pardonner suite à l’humiliation lilloise du week-end dernier. Une raison suffisante pour le capitaine Dante de très vite le comprendre et de mettre en place un jeu long qui a bien failli être décisif d’entrée de jeu.
En effet, on pourra voir le « CommanDante », comme l’appellent ses supporteurs, ouvrir sur Ganago qui sera très vite lancé pour se jouer facilement de Denayer et Dubois, avant de buter sur un très bon Lopes qui était déjà très en place dans son match pour cette 1ere minute de la rencontre.
À vrai dire, on peut assurément dire que les premières minutes étaient niçoises. Une équipe qui se montrera plutôt efficace dans son pressing et qui nous offrira du bon spectacle comme celui de Walter et Ganago qui chiperont le ballon à Ndombélé en plein axe, alors que le jeune avant-centre niçois, surpris alors de sa position, tergiversera dès la 6e.
C’est d’ailleurs à ce moment-là que les tauliers lyonnais décideront alors de prendre les choses en main en profitant de Fekir, très proche de son avant-centre Dembélé, pour que celui-ci donne l’exemple par sa capacité à offrir des solutions et surtout à presser haut.
Nous assistons ensuite à des vagues d’attaques lyonnaises qui se montrent de plus en plus régulières et qui vont même jusqu’à obliger le gardien niçois Benitez à être aussi attentif que son homologue adverse au point de souffler de justesse après sa claquette sur la tête de Marcelo, un geste à la 16e qui reste un modèle d’efficacité, tout comme sa parade sur la reprise de Traoré à la 26e et qui reste encore plus impressionnante.
Nous sommes ensuite à l’heure de la pause et rien n’est encore joué. Mais il faut bien avouer qu’à ce moment précis, la question que tout le monde se pose dans les tribunes, sur le terrain, derrière le poste de télé et derrière les sites de bookmakers comme Ladebrokes est de tenter de savoir jusqu’à quand les Niçois tiendront le choc et ce rythme infernal. Il faut dire que le jeu se cantonne ensuite très rapidement dans le camp des Aiglons avec Benitez toujours bien présent lors de la 50e ou encore après le coup-franc de Depay à la 54e, qui passera de très peu à côté. On retrouvera même une déviation de Sarr à la 57e sur une tentative de Traoré.
Pendant cette seconde période, on retrouvera donc un roseau niçois qui pliera ; mais qui ne cédera pas, comme le prouve l’action sur l’une des rares opportunités des Aiglons. Nous sommes dans la 66e et Ganago est clairement bousculé par Ndombélé dans la surface. Mais l’arbitre M. Lesage laisse jouer et il faudra alors l’intervention de la VAR pour valider le penalty que Walter se chargera ensuite de transformer au moyen d’une frappe parfaitement croisée du gauche pour le but du 1-0 de la 69e.
À ce moment précis, et à l’image du match aller où le Gym l’avait emporté 1-0 grâce à Saint-Maximin à la 51e et après avoir été complètement dominé, Tameze et ses collègues sont alors tous proches de l’exploit et les joueurs qui ont misé sur Circus sur cette équipe sont alors satisfaits d’avoir fait le bon choix.
Ce qui n’empêchera pas Vieira de rester serein quant à lui dans son coin, se montrant comme toujours à l’image d’un phare qui brille de mille feux dans la tempête et qui permettra alors jeunes Pelican et Wade d’effectuer ici leurs grands débuts en championnat de Ligue 1. Mais il fera également confiance au grand Benitez qui se placera dans les buts de son équipe, et qui se montrera à l’image d’un rempart infranchissable lors de la 80e et surtout face à l’ultime tentative de Depay.