Le bonheur des uns fait toujours le malheur des autres. Et c’est l’équipe de France qui fera les frais de cette doctrine depuis hier, se retrouvant privée du Final Four de la Ligue des nations depuis que les Pays-Bas ont arraché un nul en Allemagne. Et ce n’est pas le défenseur Virgil van Dijk, alors qu’il venant d’égaliser (2-2) pour les Pays-Bas contre l’Allemagne en Ligue des nations le 19 novembre 2018 à Gelsenkirchen, qui dira le contraire.
L’équipe des Pays-Bas est bel et bien de retour et a su le montrer efficacement hier soir, après quatre ans de malheur désormais révolus. L’équipe s’est en effet qualifiée lundi 19 novembre 2018 pour les demi-finales du Final Four de la Ligue des nations, au bout d’un match qui nous a paru invraisemblable et surtout au détriment de nos chers voisins français, arrachant un nul 2-2 à l’Allemagne à Gelsenkirchen et éradiquant par la même occasion tout espoir pour les Bleus de briller autant que lors de leur coupe du Monde.
Alors qu’ils étaient menés 2-0 à cinq minutes de la fin du temps réglementaire, les Néerlandais se sont alors réveillés, comme possédés par des esprits vikings, et ont marqué deux fois coup sur coup. Des buts qu’ils devront alors à Quincy Promes dès la 85e et à leur capitaine Virgil van Dijk dans le temps additionnel (90+1).
Et pourtant…l’Allemagne avait bien commencé. Elle marquera deux buts très rapidement, dans les 20 premières minutes, grâce à Timo Werner à la 9e et à Leroy Sané à la 20e. Mais ce ne sera pas suffisant et au classement final, les Pays-Bas comptent 7 points. C’est le même nombre de points que les Français, mais ils devancent cependant les Bleus sur l’ensemble de leurs deux rencontres (2-1 à l’aller pour la France, 2-0 au retour pour les Pays-Bas).
Hors de question de se cristalliser sur place en effet pour les « Oranje » qui joueront donc le tournoi final de cette nouvelle compétition. Ce sera en juin au Portugal, avec à l’affiche le Portugal, l’Angleterre et la Suisse pour former ce Final Four. Il ne reste plus cependant à Didier Deschamps et à ses hommes qu’à prendre rendez-vous l’été prochain pour regarder ce qu’ils ont raté hier…à la télévision et parier sur ceux qui auraient pu être leurs adversaires l’été prochain sur des sites comme Ladbrokes.
Du côté de l’Allemagne, cette dernière paye indéniablement la réticence de son sélectionneur Joachim Löw qui s’obstine à ne pas renouveler les cadres depuis septembre et octobre. Son équipe termine donc dernière du groupe avec 2 points et jouera la prochaine Ligue des nations dans le groupe B. Du côté de la toute jeune équipe néerlandaise, tout juste mise en place depuis quelques mois par le sélectionneur Ronald Koeman, on recueille par contre les fruits de l’audace.
Faisant preuve d’enthousiasme, mais aussi de sa patience, elle a très souvent été malmenée lundi soir, les Pays-Bas n’ont pas plié face à une Allemagne certes rajeunie pour l’occasion, mais restée cependant orgueilleuse, voulant terminer par un résultat positif ce que l’on peut qualifier de pire année de son histoire du football professionnel.
Il faut dire que le sélectionneur des Oranje, Koeman, s’attendait vraiment à une soirée plutôt difficile et ne s’en cachait pas dans la presse en déclarant par exemple : « Je pense que le match contre l’Allemagne sera plus difficile que celui contre la France pour nous, parce que la France est une équipe qui attend, alors que l’Allemagne est une équipe qui attaque. Mais nous allons devoir montrer notre caractère, entrer dans le match avec l’idée de le gagner. Je ne pense pas que nous devrons défendre, nous devrons jouer notre jeu, c’est-à-dire attaquer. ».
Grand bien en a pris alors à Koeman de faire confiance au groupe vainqueur des champions du monde 2-0 trois jours plus tôt. Il reconduira en effet neuf des onze joueurs présent ce soir de rencontre et effectuera quelques changements comme Tete qui remplaçait Dumfries en défense et Promes qui prenait alors la place de Bergwijn en attaque.
Ce sont les jeunes Allemands qui se sont montrés les plus offensifs dès le début du match, attaquant sans relâche pendant 85 minutes et obligeant les hommes de Koeman à devoir faire majoritairement du sur place pour sans cesse défendre. Une fois les deux buts marqués, les hommes de Joachim Löw ont continué à faire le jeu et à se montrer agressifs, ayant même eu après la pause plusieurs fois l’occasion de tuer le match. On ne peut en effet pas occulter les belles actions, cependant ratées, de Werner à la 46e et 62e, qui a échoué de peu à inscrire un doublé, ou de Sané à la 72e, suivi de Schulz à la 81e.
Même si les Néerlandais ne parvenaient pas à trouver la faille pendant ce temps, il leur suffira cependant d’attendre la 78e minute pour se créer ce que l’on peut qualifier de première véritable belle occasion. On assistera alors à un slalom spectaculaire de Memphis Depay en plein cœur de la défense allemande, achevant sa course par un fantastique tir en angle qui obligera alors Neuer à effectuer de toute urgence sa première grosse parade.
Puis ce fut le miracle des cinq dernières minutes de la rencontre pendant lesquelles Promes marquera, suivi du capitaine courageux van Dijk qui clôturera l’affaire et le sort de l’Allemagne, et de la France en même temps. Si vous misez en ligne sur des sites comme Circus, nous ne pouvons que vous conseiller de surveiller de près les cotes de cette jeune et talentueuse équipe néerlandaise qui continue donc sa route sur le succès, pour le plus grand plaisir des parieurs sur les sites de paris sportifs en ligne.