Jeudi 16 août 2018 sera en quelque sorte un jour de deuil pour le tennis qui aura enterré sa vieille Dame. Mais pas d’inquiétude, on ne parle ici absolument pas de disparition, mais bel et bien de réformes radicales.
Même si on se souvient qu’elle avait déjà subi beaucoup de retouches au fil des ans qui passent, il faut bien avouer que la Coupe Davis, vieille de 118 ans, a vécu hier, jeudi 16 août 2018, le plus radical des liftings. Pour les amoureux et les conservateurs, cela reste le pire des outrages. Pour les autres, c’est une avancée pour cette Coupe Davis qui ne devrait en fait plus que conserver que le nom. Et encore, rien n’est encore sûr à ce sujet. Une réforme adoptée après l’approbation de ce projet par les instances mondiales du tennis.
Il faut dire qu’il n’y a pas eu vraiment beaucoup de suspense autour de cette réunion à Orlando. En effet, la nouvelle formule était à l’origine fortement et ardemment soutenue par David Haggerty, le président d’une fédération internationale (ITF). Une fédération assurée de tenir là une manne financière avec ce nouveau projet qui a été adopté à 71,43% des voix par l’assemblée générale de l’ITF. Cela représente en fait largement plus que la majorité des deux tiers requise. Pas d’inquiétude si vous pariez en ligne sur des sites comme betFIRST, car cela ne changera en rien l’organisation des paris en ligne.
Nous ne retrouverons plus grand-chose d’habituelle compétition qui était étalée sur quatre week-ends de trois jours. La réforme permet de voir mettre en place, à présent, une phase finale raccourcie regroupant 18 équipes. Une phase qui sera disputée sur terrain neutre et sur une unique semaine en novembre, histoire de clôturer la saison.
Nicolas Mahut, qui est l’un des plus ardents défenseurs de la tradition, avec Yannick Noah, le capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis qui abonde dans son sens, déclarera à ce sujet sur Twitter et depuis le tournoi américain : « Même Cincinnati pleure cette décision ridicule. Les 12 voix de la France ont fait très mal. Décision très difficile à assumer en tant que Français. La CD est morte et une partie de l’histoire de notre sport envolée pour une poignée de dollars. ».
Et il vrai qu’en dépit de l’opposition d’une majorité de ses joueurs, la fédération française a rejoint cependant les partisans de l’enterrement de première classe de cette vieille compétition jugée particulièrement obsolète. Un tournoi dispersé dans le temps et l’espace et qui, il faut bien l’admettre, n’attirait plus aucun des meilleurs joueurs mondiaux depuis ces dernières décennies. La Fédération de nos chers voisins français s’est donc retrouvée aux côtés des États-Unis, de l’Espagne, de l’Argentine et de l’Italie qui l’ont soutenue, et contre l’Australie et la Grande-Bretagne. Elle militera pour ce qui s’apparente plus à une révolution qu’à une réforme selon elle. Vous n’avez pas fini de parier en ligne sur Bet777 avec ce projet qui risque d’attirer de nouveau de grands noms du tennis et donc faire grimper de belles cotes chez les bookmakers !
Et bien nous retrouverons la Coupe Davis en version new look qui sera disputée à partir de novembre 2019. Le tournoi se déroulera sur une seule semaine, sur le modèle de l’ex-World Team Cup. Un seul tour de qualification sera accordé aux équipes les moins huppées et sera disputé dans les mois précédents. Un tour basé cependant sur le modèle historique qui n’atténuera donc pas vraiment la peine ; cette concession ayant été ajoutée cependant par l’ITF afin de contrer le tollé suscité par ce projet discuté jusqu’à hier.
Mais il faut savoir également que cette nouvelle compétition, sur laquelle vous pourrez toujours continuer à parier sur des sites de paris sportifs, sera richement dotée et bien plus en fait que l’épreuve imaginée à l’orée du siècle par Monsieur Dwight Davis. On retrouve en effet un partenariat avec le groupe Kosmos, présidé par le footballeur Gerard Piqué. Ce contrat garantit en fait 3 trois milliards de dollars (2,5 milliards d’euros environ) sur 25 ans à l’ITF. Une somme dont 20 millions de dollars (17 M EUR) seront reversés chaque année aux joueurs et donc plus encore (22 M USD, 19 M EUR) le seront aux fédérations. C’est un des petits détails qui explique la satisfaction de David Haggerty à l’issue de l’adoption de ce qu’il considère comme un plan « clé pour que l’ITF et ses membres assurent un futur brillant à leur sport. ».
Aux yeux des puristes, ces modifications sont largement considérées comme hérétiques. Selon eux, rien n’avait vraiment dénaturé cet esprit « Davis Cup » qui pourrait bien selon eux avoir subi cette fois comme un coup de grâce. Le Français Lucas Pouille, lorsqu’il avait pris connaissance du projet, avait plaisanté : « Je boycotterai cette exhibition. ». Mais aujourd’hui, le monde du tennis ne le prend plus à la rigolade et il y a de grandes chances pour que cette réforme adoptée fasse encore parler d’elle dans les mois à venir. En tous cas, vous n’avez pas fini de miser en ligne sur cette compétition de tennis qui se modernise un peu plus depuis hier.