Nous vous proposons aujourd’hui un dossier autour des Jeux Olympiques de 2026 et de découvrir les cinq villes qui sont encore à ce jour en course, et qui seront soumise déjà à un premier examen dans un mois.
Si on connaît déjà la ville qui accueillera les JO en 2022 (Pékin), on n’a cependant à ce jour aucune idée encore de celle qui organisera la saison suivante. Vous devez donc certainement être comme nous et vous demander quelle ville accueillera les JO d’hiver en 2026…Et la réponse ne sera en fait connue que dans un an, en septembre 2019. Ce qui n’empêche pas les cinq projets encore en lice de figurer sur la liste pour un premier examen devant le CIO dans moins d’un mois.
Alors qu’ils n’étaient que 3 candidats à postuler pour les JO-2018, qui ont été en fait attribués à Pyeongchang, ils n’ont été ensuite que deux pour ceux de 2022, avec une victoire pour Pékin qui a remporté le projet. Pour 2026, il y a beaucoup plus de concurrents sur la ligne de départ puisque le CIO a inversé la tendance. Il faut savoir qu’ils étaient encore sept postulants il encore quelques mois. Mais la ville de Sion, pour la Suisse, et la ville de Graz/Schladming pour l‘Autriche ont calé en route, lâchées tout simplement par leur population.
Il reste donc à ce jour plus que cinq villes à prétendre au rôle d’organisateur des JO 2026. On retrouve donc Calgary, pour le Canada, Erzurum pour la Turquie, Sapporo pour le Japon, Stockholm et enfin un trio italien Milan/Turin/Cortina d’Ampezzo.
Nous savons donc que début octobre, la session du CIO se réunira à Buenos-Aires afin d’inviter, sur recommandation de la commission exécutive, un certain nombre de villes intéressées à officiellement devenir candidates pour accueillir les Jeux Olympiques d’hiver de 2026. L’Espagnol Juan Antonio Samaranch Junior, qui est actuellement vice-président du CIO et par la même occasion le président du « Groupe de travail 2026 », présentera donc un rapport écrit et oral à la commission exécutive, selon des informations confiées à l’AFP par un porte-parole de l’instance.
On sait donc que la commission présentera une liste de villes à la session pour approbation sur la base de ce rapport et de discussions avec les villes. A cette occasion, un proche de l’une des villes inscrites sur la liste des candidatures explique que les cinq villes en lice seront admises « simplement parce que l’avenir d’au moins deux d’entre elles est encore incertain et que le CIO veut conserver suffisamment de candidats. ».
D’un autre côté, on sait déjà également que le 13 novembre 2018, un référendum est en effet prévu à Calgary. Une occasion de voir ici le suspense régner en maître, car les derniers sondages montrent un équilibre 50/50 entre partisans et opposants.
Mais il y a un nouveau paramètre à prendre en compte et qui pèse un peu plus la balance depuis le début de cette semaine. En effet, le budget présenté mardi se montre cette fois bien plus conséquent que prévu. Une nouvelle situation qui n’incite donc pas à l’optimisme, même si de nombreux équipements des JO de 1988 pourraient resservir une fois dépoussiérés. Du côté de Stockholm, on retrouve une situation politique trop incertaine actuellement, surtout après des élections législatives où la candidature pour les JO a été totalement absente de la campagne.
En ce qui concerne les autres candidatures, elles intriguent également et ne vont pas sans poser de question. En effet, on retrouve un projet italien qui doit fédérer des régions aux aspirations différentes et qui semble pour le coup encore bien incertain. D’un autre côté, la ville de Rome avait renoncé au dernier moment à la candidature pour les JO d’été 2024. Ça ne marque pas forcément bien dans le dossier pour l’Italie.
Sapporo quant à elle, pour l’Asie, et après deux éditions des JO d’hiver, a indiqué clairement qu’il pourrait bien passer son tour pour largement préférer les JO-2030. Et enfin, quant à Erzurum la station d’Anatolie orientale qui a accueilli l’Universiade d’hiver 2011, le projet suscité par le président turc Erdogan soulève des inquiétudes. En effet, l’emplacement de cette région se trouve un peu trop proche de la Syrie.
On constate donc que le CIO joue donc gros sur ce coup. On évalue à présent la réforme du processus de candidature engagée, avec une première phase de dialogue avec le CIO. Un acte visant tout simplement à réduire la charge de travail des villes. Une manière judicieuse d’abaisser en fait leurs coûts, même si selon une source, Sion aurait tout de même dépensé 5 M CHF (4,4 M EUR), juste avant de se retirer.
L’universitaire suisse Jean-Loup Chappelet estime alors : « La phase de dialogue est selon moi un succès. Certes plusieurs villes se sont retirées ou vont se retirer, mais l’idée du CIO, je crois, est de n’avoir que deux ou trois villes candidates pour le vote de 2019 de façon à réduire les possibilités de tractations. ». D’ici là, nous devrions avoir beaucoup d’autres informations à vous relater sur la question, mais que cela ne vous empêche pas de miser sur tous les sports sur vos sites de paris sportifs favoris.